mardi 26 mars 2013

Sont-ce bien les cendres de mon père ?


Il n’y aura pas de suspense, la réponse est oui. Un oui catégorique, sans hésitation.
Voici pourquoi.
La plupart des décès sont constatés en milieu hospitalier. Qui dit milieu hospitalier, dit bracelet d’hôpital. Ce dernier est porté en tout temps et est laissé au poignet, même après le décès.
Quand je vais chercher un corps à la morgue de l’hôpital, je suis accompagné d’un agent de sécurité. Tout comme moi, il s’assure de l’identité de la personne en lisant le nom inscrit sur le bracelet. Impossible de partir avec le mauvais corps.
Une fois au centre funéraire, s’il n’y a pas exposition du corps avant la crémation, nous suggérons à la famille endeuillée d’identifier la personne décédée. Évidemment je prépare le corps afin que la famille ait un souvenir agréable.
Puis, en même temps que le corps est placé dans le four crématoire, j’y joins un médaillon métallique numéroté. Le nom de la personne décédée et le numéro du médaillon sont consignés dans un registre. De plus, le nom de la personne, le numéro de crémation et d’autres informations sont inscrites sur une fiche que je place sur la porte du four crématoire.
Je sais, ça peut ressembler à de l’obsession mais je suis sûr à 100% que les cendres remises à la famille sont les bonnes.
Si cela vous intéresse, cliquez sur la vidéo qui suit. Vous me suivrez dans les diverses étapes : avant et après la crémation.
Vous verrez : ce sont bel et bien les cendres de votre père.

jeudi 21 mars 2013

De soldat à croque-mort

Benoit Landreville et son grand-père C-A Roussin en 1985

Tous les chemins mènent à Rome. C’est après un détour dans l’armée que Benoit Landreville est allé dans le monde funéraire.
Rien ne laissait supposer qu’il serait devenu croque-mort. Il voulait s’éloigner de l’entreprise familiale, faire ses preuves.  Puis un jour, juste avant de renouveler son engagement militaire, mon père lui a téléphoné et lui a demandé s’il voulait revenir à Joliette pour travailler avec lui
Depuis les 25 dernières années  et après avoir rencontré des milliers de familles endeuillées, il ne changerait pas de place.  « J’aime croire que je fais une différence » dit-il. 
À chacune des rencontres,  il écoute, à l’affut de l’histoire de la personne décédée.  Puis, il guide la famille afin de l’aider dans ces difficiles moments. 
C’est un professionnel du deuil.  Son travail consiste à connaître tout ce qui entoure le monde funéraire. Que ce soit des références pour un suivi de deuil, la loi régissant les pré-arrangements, les menus offerts par le traiteur ou les matériaux d’un cercueil, il sait quoi faire.
Quand il se promène avec ses enfants, ces derniers sont surpris de voir tant de gens le saluer. Ils seraient fiers de lui s’ils savaient comment il les a tous aidés.
Mon frère était sûrement un bon soldat. L’histoire ne le dit pas. Mais, à mon sens, c’est surtout un excellent croque-mort.

Benoit Landreville

jeudi 14 mars 2013

L'étiquette en 2013, c'est quoi ?


Un peu d’étiquette
« Quand le visiteur arrive à la maison du défunt, il aperçoit des draperies blanches pendues le long de la bordure de la galerie et sur les bras de l'escalier. De telles draperies, noires ou blanches, se trouvent également dans la chambre mortuaire. À la porte de la maison, il peut voir une couronne de fleurs violettes ou blanches attachée par un ruban noir et blanc et surmontée d'un faire-part ».  http://agora.qc.ca/thematiques/mort/documents/les_rites_funeraires_dautrefois_quebec_1880_1940
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis les draperies blanches, mais encore aujourd’hui, une étiquette funéraire est de mise.
D’abord, vous ne faites pas exception: peu de gens sont à l’aise dans un salon funéraire. On ne sait pas quoi dire ou quoi faire. Très bien, dites et faites-en le moins possible. Une poignée de main, une accolade sont souvent mieux que de longues phrases obscures.
S’il faut vraiment dire quelque chose
Contentez-vous de peu de mots. « Je suis désolé », « Tu as toute ma sympathie » ou encore « Il va nous manquer ». N’en dites pas plus et soyez à l’écoute de la personne endeuillée.
Ne dites pas

« Je sais ce que tu ressens », « Il est bien mieux comme ça », « Ils l’ont bien arrangé » ou « Donne-toi le temps, ça va aller ».  Mettez-vous à la place des endeuillés et résistez à dire ces phrases toute faites.
Les larmes
Vous êtes dans un salon funéraire et c’est bien possible que des gens autour de vous pleurent. C’est la place pour exprimer son chagrin. Avoir des mouchoirs peut être utile. Soyez prêt à écouter, malgré les larmes.
Côté vêtements
Le noir n’est plus obligatoire. Évitez les shorts, t-shirts, sandales de plage et mini-jupes. Vous êtes dans un salon funéraire, vous venez visiter la famille de la personne décédée, habillez-vous pour les circonstances.
Registre des visites
Généralement, il est placé à l’entrée du salon d’exposition. Signez-le et inscrivez-y lisiblement votre adresse.
Cartes et signets souvenir.
Ils sont là pour vous, vous pouvez en prendre un, un seul.

jeudi 7 mars 2013

Pourquoi planifier ses funérailles?


« En ce monde rien n'est certain, à part la mort et les impôts ».  –Benjamin Franklin
C’est inévitable, un jour, vous ou quelqu’un près de vous, aurez à faire un choix pour disposer de votre corps.  Autant le faire d’avance, vous aurez la tranquillité d’esprit et cela pourrait éviter bien des tracas à vos proches.
Comment faire ?
Au moins 3 possibilités s’offrent à vous
1.      En parler à vos proches et consigner vos dernières volontés par écrit.
2.      En parler à vos proches, visiter un conseiller funéraire qui saura bien vous guider et répondre à vos questions et consigner le tout par écrit.
3.      En parler à vos proches, visiter le conseiller funéraire et consigner le tout dans un contrat d’arrangements préalables (pré-arrangements) avec le conseiller funéraire.
Les arrangements préalables, c’est sécuritaire ?
Oui, c’est sécuritaire. Votre argent est placé dans un compte en fidéicommis. 
Les arrangements préalables sont régis par une loi.
Loi sur les arrangements préalables de services funéraires et de sépulture. http://bit.ly/ZvKKcP
Règlement d'application de la Loi sur les arrangements préalables de services funéraires et de sépulture. http://bit.ly/ZvKSc4

C’est compliqué ?
Non, c’est très simple. Vous choisissez la façon dont sera disposé votre corps après le décès. Un conseiller funéraire est avec vous pour vous guider et répondre à vos questions. On peut prévoir 1 heure pour l’ensemble des démarches à faire.

C’est un cadeau que vous faites à vos proches. Au moment de votre décès, ils n’auront pas à prendre de lourdes décisions. 

Vous pouvez revoir: Combien ça coûte?
L'Office de la protection du consommateur. http://www.opc.gouv.qc.ca/consommateur/bien-service/service-funeraire/service-funeraire/

Des questions? Communiquez avec moi et j'y répondrai.