Affichage des articles dont le libellé est Benoit Landreville. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Benoit Landreville. Afficher tous les articles

jeudi 4 avril 2013

Ce n’est pas une minoune

Pour une voiture, on a tous notre façon de faire : le Guide de l’auto,  les conseils du beau-frère, les petites annonces, ou encore la méthode traditionnelle du coup-de-pied-sur-le-pneu.
Magasiner des funérailles, c’est plus sérieux.
Voici ce que nos conseillers ont à vous dire à ce sujet.   


    France Gilbert
  1. N’y allez pas seul. Demandez à un proche de vous accompagner.
  2. Ne signez rien tout de suite. Prenez le temps d’y réfléchir.
  3. Dites au conseiller combien vous êtes prêts à payer.
  4. Informez-vous auprès de vos connaissances où ils ont déjà fait affaire.
  5. Demandez une facture détaillée. Faites tout écrire.

       
Benoit Landreville
    
  1. Faites affaire avec une entreprise familiale.
  2. Prenez le temps de visiter les lieux avant de prendre une décision.
  3. Assurez-vous de bien comprendre ce que le conseiller vous dit.
  4. Faites-vous une idée de ce que vous voulez avant la rencontre avec un conseiller.
  5. Demandez d’avoir tous les services au même endroit.

Dominic Garceau

  1. Faites-vous expliquer en détail les frais de base.
  2. Assurez-vous de savoir ce qui est inclus dans le prix et ce qui ne l’est pas.
  3. Tenez-vous en à votre budget.
  4. Assurez-vous de la proximité des services (salle de réception, église, chapelle, cimetière).
  5. Incluez dans votre budget les à-côtés tels les signets et la réception.
 
Marie-Christine St-Jean
  1. Comparez les prix.
  2. Regardez les services offerts. Qu’est ce qui est inclus ?
  3. Assurez-vous du professionnalisme du conseiller. Pouvez-vous lui faire confiance ?
  4. Visitez le site internet de l’entreprise.  Est-elle membre d’un regroupement, de la Corporation des Thanatologues ; est-ce une filiale d’une grosse entreprise ?
  5. Renseignez-vous sur les étapes à faire avant d’aller au salon funéraire. Consultez vos proches ou l’information disponible sur internet. Plus vous en saurez, mieux vous serez préparé.

La Corporation des Thanatologues du Québec a publié un livret qui,  selon moi, est un outil indispensable à quiconque doit « magasiner » des services funéraires.
 « Comparez les comparables » est disponible auprès des maisons funéraires membres de la corporation ou encore en ligne au : http://www.domainefuneraire.com/uploads/documents/files/pour-vous-informer/brochure-bien-choisir-une-maison-funeraire.pdf
Pour en savoir plus sur le déroulement d’une rencontre avec un conseiller, vous pouvez lire  « Ce qu’il faut faire quand un décès survient » à l’adresse suivante : http://thanatologue.blogspot.ca/2012/12/ce-quil-faut-faire-quand-le-deces.html
Et surtout, évitez la méthode du coup-de-pied-sur-le-cercueil.


               
               

jeudi 21 mars 2013

De soldat à croque-mort

Benoit Landreville et son grand-père C-A Roussin en 1985

Tous les chemins mènent à Rome. C’est après un détour dans l’armée que Benoit Landreville est allé dans le monde funéraire.
Rien ne laissait supposer qu’il serait devenu croque-mort. Il voulait s’éloigner de l’entreprise familiale, faire ses preuves.  Puis un jour, juste avant de renouveler son engagement militaire, mon père lui a téléphoné et lui a demandé s’il voulait revenir à Joliette pour travailler avec lui
Depuis les 25 dernières années  et après avoir rencontré des milliers de familles endeuillées, il ne changerait pas de place.  « J’aime croire que je fais une différence » dit-il. 
À chacune des rencontres,  il écoute, à l’affut de l’histoire de la personne décédée.  Puis, il guide la famille afin de l’aider dans ces difficiles moments. 
C’est un professionnel du deuil.  Son travail consiste à connaître tout ce qui entoure le monde funéraire. Que ce soit des références pour un suivi de deuil, la loi régissant les pré-arrangements, les menus offerts par le traiteur ou les matériaux d’un cercueil, il sait quoi faire.
Quand il se promène avec ses enfants, ces derniers sont surpris de voir tant de gens le saluer. Ils seraient fiers de lui s’ils savaient comment il les a tous aidés.
Mon frère était sûrement un bon soldat. L’histoire ne le dit pas. Mais, à mon sens, c’est surtout un excellent croque-mort.

Benoit Landreville

mardi 20 novembre 2012

Que voulez-vous ?

Non, ce n'est pas une citation de l’ancien premier ministre Chrétien. Je vous demande plutôt, à vous,  ce que vous voudrez quand vous passerez l’arme à gauche.

Luc Landreville, François St-Jean, Richard Garceau
Pierre Luc Landreville
Benoit Landreville, Marie-Christine St-Jean, Dominic Garceau

Un  peu d’histoire
J’exerce le métier de thanatologue depuis plus de 20 ans.  Plus jeune, notre famille habitait au-dessus d’un salon funéraire.  Mon frère est thanatologue, mon père était thanatologue, mon grand-père l’était avant lui.  
L’entreprise a été fondée en 1949.  Mon grand-père était à l’affut des besoins de sa communauté et a su y répondre en offrant une exposition dans un salon funéraire et non au domicile de la personne décédée (une percée pour cette époque).  Mon père a continué sur cette lancée en élargissant la gamme de services offerts (limousine, crémation, etc). Mon frère et moi sommes arrivés dans l’entreprise au tournant des années 1990.
L’explosion des services
Au tournant du dernier millénaire, les rituels ont changé. Les gens ont progressivement délaissé les églises, la crémation s’est tranquillement imposée, le nombre de jours d’exposition a diminué. Les réceptions, les signets, les photos aux murs puis sur projecteur, les sites internet sont apparus et ont pris de plus en plus de place.

On vous a écouté
Inutile de regarder en arrière, vous n’y êtes plus.  Nous avons avancé avec vous. Le salon s’est transformé afin qu’il soit possible d’y célébrer une cérémonie, le confort est entré par la grande porte.
On a bougé
On a plus que bougé, on a déménagé.  En 2010, nous, la famille Landreville, avons transféré nos locaux dans un nouveau centre funéraire où une vaste chapelle, des salles d’exposition, des salles de réception et magnifique columbarium nous attendaient.  Notre destinée s’est associée à celle de la famille St-Jean (dans le domaine funéraire depuis 35 ans) puis, depuis le 5 novembre 2012,  à celle de la famille Garceau (qui avait pignon sur rue depuis 1953).
Professionnels du deuil
Le Centre funéraire de Joliette est désormais la référence dans le domaine du deuil. L’expérience de notre équipe nous permet de bien guider les familles éprouvées.  Nous offrons tous les services au même endroit afin de faciliter les démarches au cours de la dure épreuve qu’est la perte d’un être cher. Que ce soit pour une exposition traditionnelle avec service à l’église ou une crémation avec cérémonie à notre chapelle, nous sommes là pour vous.
N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

vendredi 16 mars 2012

Le rôle social du thanatologue

Comme thanatologue, je suis un professionnel du deuil. Mon rôle est de conseiller, aider et faciliter. Quand un décès survient, je suis la personne sur qui vous pouvez compter. Je sais quoi faire, qui téléphoner et comment vous aider. J’écoute vos besoins et fourni les services correspondants.
Le professionnel du deuil est là avant, pendant et après.
Le sujet de cette chronique fait partie du « avant ». Qu’est ce qu’un thanatologue peut bien faire avant que le décès ait eu lieu ?
Il fait beaucoup et de plus en plus.
Au fil des années, j’ai eu le privilège d’animer de nombreuses conférences sur la profession de thanatologue, sur les étapes d’un embaumement, sur le comment d’une crémation et  sur le pourquoi de tout ça. J’ai rencontré les gens du mouvement Albatros de Joliette (maintenant : Aux couleurs de la vie), des étudiants en soins infirmiers du CEGEP, des groupes du camp de jour, des associations de l’âge d’or et j’en passe.

Benoit Landreville répondant aux questions

Cette semaine, mon frère Benoit a rencontré des étudiants qui bientôt, seront infirmiers et infirmières auxiliaires. En compagnie de l’enseignante France Teasdale, la vingtaine d’élèves s'est familiarisée avec les différentes actions qui suivent un décès en milieu hospitalier. En connaissant un peu mieux notre travail, ils peuvent répondent aux nombreuses questions des bénéficiaires. La rencontre s’est terminée avec une foire aux questions du genre : tout ce que vous n’avez jamais osé demander à un thanatologue.
Je suis toujours disponible pour répondre à des questions, autant à notre centre funéraire (je ne compte plus le nombre de fois où j’ai fait visiter le four crématoire) qu’à l’extérieur. N’hésitez pas à faire appel à moi.

vendredi 9 mars 2012

Le columbarium

Columbarium Centre Funéraire Régional Joliette

Le columbarium suscite beaucoup de questions. Les gens veulent savoir à quoi ça sert, qu’est ce que l’on peut y mettre, pour combien de temps et surtout, ils veulent savoir le coût.

 
Voici. 
 
D’abord, il sert à mettre des cendres.  Les cendres sont déposées dans une urne et celle-ci est placée dans une des niches du columbarium (le choix du mot « niche » n’est pas de moi). Le terme de location est de 50 ans. Mis à part le bois, tous les matériaux de fabrication sont acceptés.  Il est possible d’ajouter à l’intérieur de l’habitacle une photo. Cependant, afin de garder l’uniformité, nous ne permettons l’utilisation que d’un seul type et format de photo.

Columbarium Centre Funéraire Régional Joliette
Le coût de la niche varie selon sa dimension et sa disposition. Les niches situées tout en bas ou à l’opposé complètement en haut, n’ont pas le même prix que celles à la hauteur des yeux. Le prix de départ est de $500.




SVP, veuillez me faire part de vos commentaires.